J'ai lu 5 blessures qui empêchent d'être soi-même

Miroir, mon beau miroir. Mais que cherchons-nous dans un miroir? Un reflet! Mais arrive-t-on à regarder au-delà de petits défauts ou au-delà de ce regard envoûtant qui cache ce que nos yeux refusent de voir?

Miroir, miroir; mon beau miroir, dis moi c’est qui la plus belle / le plus beau?

ou encore, se regarder dans un miroir….

Voilà autant d’expressions

Le miroir, il nous renvoie notre image mais aussi ce que nous rêvons de voir. Fusse-t-il amincissant, grossissant, ou juste; le miroir est parfois un allié ou un ennemi.

Miroir, mon beau miroir. Mais que cherchons-nous dans un miroir? Un reflet! Mais arrive-t-on à regarder au-delà de petits défauts ou au-delà de ce regard envoûtant qui cache ce que nos yeux refusent de voir?

Parce qu’il faut le dire; personne ne regarde un miroir pour regarder sa décrépitude, ses travers à moins que conscient que notre propre déchéance.

Oui, 1er ou 2nd degré le miroir, n’est pas toujours notre allié.

Il y peu, je me suis mirée. J’ai regardé le tréfond de mon âme. Je savais déjà ce que j’y trouverai, depuis que j’ai entrepris ma longue marche vers une meilleure version de moi. Après avoir lu, Les quatres accords toltèques, ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une, Le Zahir, Aleph et bien d’autres, lire Les 5 blessures qui empêchent d’être soi même, sonnait comme une évidence. Je l’avais acheté il y avait déjà quelque mois de cela et… et va savoir pourquoi, je ressentais comme un impératif catégorique de le lire.

Et je l’ai lu. Et ça n’a pas été facile!

Dans le miroir, je me suis vue, nue et vulnérable. Non, ça n’a pas été facile, de faire face à des démons avec lesquels j’évolue depuis ma tendre jeunesse et dont j’ai pris conscience à l’adolescence, en somme rien de nouveau sous le soleil, SAUF QUE… j’ai ENFIN compris ce qui motivait telle ou telle réaction. Le plus drôle est que très souvent je montais sur mes grands chevaux me targuant de ci ou ça; à ces moments, on aime bien faire étalage de ses valeurs et principes ou de ces autres conneries qui pensons-nous font de nous ce que nous sommes; des êtres pensants bien réfléchis ayant pleine conscience de ce que nous sommes très souvent guidés par nos EGOS.

La bonne blague!

La vérité est que nos réactions sont des masques que l’on porte pour s’auto protéger. Il faut savoir que beaucoup de personnes portent des blessures dont elles n’ont pas connaissance et face à une situation elles vont réagir voire surréagir pour se protéger.

Comme je le disais plus haut, nos égos et autres fallacieuses certitudes sur qui nous sommes nous empêchent de répartir proprement les responsabilités. On a tendance à accuser le peuple de Dieu de tous nos malheurs. En effet, comme le dit Lise Bourbeau, “En réalité, chaque fois que nous nous sentons blessés, c’est notre ego qui aime croire que quelqu’un d’autre est à blâmer. On cherche donc à trouver un coupable.” Parfois, alors que s’auto flagelle, inconsciemment, on accuse quelqu’un d’autre chose. Allez comprendre, l’être humain est très spécial!!!

Les blessures fonctionnent comme un boomerang, tant qu’elles ne sont pas guéries, nous revivons encore et encore tant que nous n’aurons pas appris à les appréhender.

Vous connaissez peut être la formule…

“Ce que tu refuses d’apprendre dans le calme, la vie te l’apprendra dans les larmes.”

avec les blessures, c’est pareil; voilà pourquoi IL EST IMPORTANT D’IDENTIFIER SES ZONES et SES BLESSURES AFIN DE LES SOIGNER.

Lise Bourbeau répertorie 5 blessures:

Leyopar

REJET
ABANDON
HUMILIATION
TRAHISON
INJUSTICE

Ranger dans un autre ordre, ces 5 blessures laissent apparaître TRAHI

TRAHISON

REJET

ABANDON

HUMILIATION

INJUSTICE

A chaque blessure, un masque particulier tel que suit

Le rejet

Le rejet est une blessure très profonde, car celui qui en souffre se sent rejeté dans son être et surtout dans son droit d’exister. Parmi les cinq blessures, elle est la première à se manifester : elle se présente très tôt dans la vie d’une personne. L’âme qui revient sur Terre dans le but de régler cette blessure vit du rejet dès la naissance et, pour plusieurs, même avant de naître.

L’abandon

Abandonner quelqu’un, c’est le quitter, le laisser, ne pas vouloir s’en occuper. Plusieurs personnes confondent le rejet et l’abandon. Regardons ensemble la différence. Si dans un couple par exemple, l’un des partenaires décide de rejeter l’autre, il le repousse pour ne plus l’avoir à ses côtés. Si, par contre, il décide de l’abandonner, il le quitte, il s’en va pour s’en éloigner temporairement ou définitivement.
La blessure vécue dans le cas d’un abandon est la deuxième plus souffrante après celle du rejet car ces deux dernières touchent l’être directement. Les trois prochaines blessures se situent davantage au niveau du avoir et du faire.

Ceux qui souffrent d’abandon ne se sentent pas assez nourris affectivement. Le manque de nourriture physique peut aussi causer la blessure d’abandon qui commence habituellement avant l’âge de deux ans. Le masque que l’humain se crée pour tenter de se cacher sa blessure est celui de DÉPENDANT.

L’humiliation

Regardons ensemble ce que veut dire le mot « humiliation » : action de se sentir abaissé, de s’abaisser ou d’abaisser quelqu’un d’autre outrageusement. Les synonymes de ce mot sont : abaissement, honte, mortification, vexation, dégradation. Cette blessure commence à se faire sentir ou se réveille entre l’âge de un et trois ans. Je parle ici d’éveil puisque je te rappelle que ma théorie est basée sur le fait que nous naissons en ayant déjà décidé des blessures à régler, même si nous n’en sommes plus conscients après notre naissance.
L’âme qui vient résoudre cette blessure s’attirera un ou des parents qui l’humilieront. Cette blessure est surtout rattachée au monde physique, celui du avoir et du faire. Elle s’éveille au moment du développement des fonctions du corps physique, période où un enfant normal apprend à manger seul, à être propre, à aller aux toilettes seul, à parler, à écouter et à comprendre ce que les adultes lui disent, etc.

La trahison

L’âme qui s’incarne dans le but de régler la blessure de trahison se choisit des parents qui utilisent la séduction avec l’enfant et qui sont plutôt centrés sur eux-mêmes. Avec ce genre de parents, l’enfant est porté à sentir qu’ils ont besoin de lui et il veut surtout que le parent du sexe opposé se sente bien. Il essaie par tous les moyens d’être spécial pour ce parent. Un homme souffrant de la blessure de trahison me racontait que dans sa jeunesse, sa mère et ses deux soeurs le valorisaient en lui disant que lui seul parvenait à faire briller les chaussures de cette façon lorsqu’il les nettoyait ou à faire tant luire le plancher lorsqu’il le lavait et le cirait. Lorsqu’il exécutait ces deux tâches, il se sentait donc spécial. Il ne réalisait pas qu’il se faisait manipuler par la séduction. Voilà un exemple démontrant comment on peut vivre inconsciemment de la trahison étant jeune.

L’injustice

L’injustice, c’est le caractère d’une personne ou d’une chose qui manque de justice. La justice se définit comme l’appréciation, la reconnaissance et le respect des droits et du mérite de chacun. Comme synonymes du mot justice, on retrouve : droiture, équité, impartialité, intégrité. Une personne qui souffre d’injustice est donc celle qui ne se sent pas appréciée à sa juste valeur, qui ne se sent pas respectée ou qui ne croit pas recevoir ce qu’elle mérite. Une personne peut aussi souffrir d’injustice lorsqu’elle reçoit plus que ce qu’elle croit mériter. Donc, la blessure d’injustice peut être causée en pensant que nous avons plus de choses matérielles que d’autres ou, au contraire, que nous n’en recevons pas assez.
Cette blessure s’éveille au moment du développement de l’individualité de l’enfant, c’est-à-dire entre l’âge de quatre et six ans environ, au moment où il devient conscient qu’il est un humain, une entité à part entière avec ses différences.
L’enfant trouve injuste de ne pas pouvoir bien intégrer son individualité, de ne pas pouvoir s’exprimer et être lui-même. Il vit cette blessure surtout avec le parent du même sexe. Il souffre de la froideur de ce parent, c’est-à-dire de son incapacité de sentir et de s’exprimer. Je ne dis pas que tous les parents de ceux qui souffrent d’injustice sont froids, mais ils sont perçus ainsi par l’enfant. Il souffre également de son autoritarisme, de ses fréquentes critiques, de sa sévérité, de son intolérance ou de son conformisme. Dans la majorité des cas, ce parent souffre de la même blessure. Elle n’est peut-être pas vécue de la même façon ou dans les mêmes circonstances, mais elle est là et l’enfant la ressent.

Notez que je n’ai fait que copier du livre. Ces concepts peuvent paraître difficiles vus comme ça. Pour ceux qui le souhaitent, voici la  version électronique.

Lise Bourbeau estime que l’apparence physique de chaque “blessure” permet de la confirmer. Elle réussit ainsi à identifier une blessure chez une personne lambda rien qu’à la regardant. Perso, je trouve cela très tiré dans les cheveux. Les premiers moments, j’ai commencé à chercher des signes physiques visibles de mes blessures; lasse de ne pouvoir à en voir sur moi, j’ai commencé à chercher celles des autres. Et puis m****! Regardons la lune et pas le doigt; c’est alors que j’ai donc préféré me concentrer sur les causes et les manifestations des blessures.

Je pense que nous portons les 5 blessures et que certaines sont plus marquées que d’autres. Même si je ne suis pas d’accord avec tout, ce livre m’a permis de comprendre la femme que je suis devenue, mais plus encore la petite fille et l’adolescente que j’étais. Il m’a permis de faire face à mes tourments que je connaissais déjà et à trouver la paix. J’ai commencé à être plus attentive aux évènements et à la réponse que j’y apporte.

Comme je le disais dans En 2018, j’ai flirté avec les anges “ j’ai réalisé que la femme que je suis devenue, traînait des blessures profondes et bien enfouies (notez l’emphase). Il a fallu que je sois mise en situation pour réaliser que (i) face à une situation, il y a toujours 2 issues et la plus facile n’est pas toujours celle que l’on croit, (ii) mes réactions épidermiques dévoilaient mes zones d’incertitude, (iii) je passe pour une folle à lier alors que je me targue d’être sereine et the last and not the least, IL FAUT ÊTRE DEUX POUR BAGARRER ou SEULS DEUX BRACELETS FONT DU BRUIT; JAMAIS UN SEUL – proverbes wolof.

Quand je l’ai appris, plutôt que de me concentrer sur le mantra, je me suis attelée à identifier et soigner mes blessures mais encore plus canaliser mon énergie pour la transformer en quelque chose de positif.

Rester calme dans l’adversité ne signifie pas que la douleur ou les peaux de bananes n’existent pas. Vous concentrer dessus ne vous aidera pas à aller mieux. Oh que nenni! Il vaut mieux travailler à créer autour de soi une bulle de sérénité pour ne plus se laisser atteindre.”

Et rien que pour ça, ce livre est une bénédiction que je vous recommande. J’en suis même à penser qu’il doit être lu de tous, avant de se mettre en couple ou d’être parent. On doit se réparer et se soigner avant ces étapes de nos vies. De mon avis, on se met pas en couple pour que notre conjoint règle nos tourments…. mais ça ce n’est que mon avis.

Le chemin est long… mais comme je le dis souvent, le plus dur c’est de reconnaître que l’on a un problème. Une fois que c’est fait, un autre processus commence.

Tel a été le cas pour moi. La vérité est que j’ai retardé autant que possible la lecture de ce livre. Je savais à peu près ce que j’allais y trouver… Bien que dure et très entrecoupée, sa lecture m’a apaisée et à ouvert la voie vers une autre version de moi; dépouillée de toutes blessures (en tout cas je l’espère).

L’avez-vous lu? Quelle est votre blessure à vous? Venez qu’on en parle inbox.

A très bientôt pour une autre revue.

Posted by Leyopar

  1. « Le chemin est long… mais comme je le dis souvent, le plus dur c’est de reconnaître que l’on a un problème. »
    quand je serai grande je serai comme toi 🙂
    Merci…j’ai aimé et je vais ajouter ce livre aux « MUST READ ».

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    1. Tu es deja pleine de sagesse. 😘😘😘

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  2. Je ressens encore plus le besoin de lire ce livre…

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