J’ai vu la misère
me narguer de ses grands airs.
Sur un enfant,
sur ses parents,
Affamés ils étaient
des pierres et des herbes leur servaient de festin.
Pourquoi nos réverbères
au lieu de faire de stupides guerres
ne contribuent-ils pas à enrayer cette misère?
J’ai vu la galère et sa soeur misère
faire des ravages aux 4 coins de la terre
Comme une perfide gangrène
faire des hommes de sadique pervers
qui au nom de Dieu font de stupides guerres.
Ou encore, nos fameux réverbères
qui aux frappes militaires
combinent des gestes humanitaires…
Soyons sincères
comment sous une pluie aérienne
Ces frères peuvent-ils ramasser une manne
descendue des entrailles d’un hélicoptère
et qui sous l’impact de la chute
se retrouve à gésir dans la poussière
Mais Toi
comme d’autres l’ont dit
“Descends aussi sur terre”
et vois combien est grande notre misère
Toi dont il se dit que la patience est légendaire…
J’ai vu la misère, sa soeur galère et leur mère pauvreté
faire des hommes de redoutables loups et des victimes
parmis mes frères
Enfin
j’ai vu la misère
me narguer de ses grands airs
et me dire “que peux tu bien y faire?”
Ce poème 72ème de ma collection m’a l’air si actuelle et si lointain…
Rien ne change…. A croire que la vie est cyclique…
Hope… et petits gestes au quotidien pour ne laisser ni la mère ni ses horribles filles nous narguer sans relâche…
Amen