Il arrive un moment donné dans la vie où on a comme un déclic, une prise de conscience. Un moment où on vit une RÉVÉLATION : il faut que je change.
Tout au long de mes lectures, j’ai toujours eu à cœur de préférer les lectures « intellectuelles »; j’ai eu mon lot de lectures divertissantes n’allez pas croire le contraire. Mais en maturant prennant de l’âge, je me suis tournée vers ces lectures durant lesquelles j’ai appris mieux que des nouveaux mots.
La première fois que j’ai lu l’alchimiste de Paolo Coelho j’ai senti que quelque chose a changé en moi. Je ne saurais expliquer comment, mais à ce moment j’ai eu comme une petite voix qui me parlait au fond de moi. En effet, dans le genre ta bouche-mon oreille « toi, je m’adresse à toi » on n’a pas fait mieux! J’avais l’impression qu’il me parlait à moi, rien qu’à moi. Et je me suis lancée dans une collection de Paolo Coelho qui au fil du temps, est devenu mon auteur préféré. Je me nourrissais de ses romans qui me laisse pas indifférente! A chaque lecture, je prenais la ferme résolution de changer. Krkrkrkrkrkr mes résolutions ne duraient que l’instant de leur formulation. Pourquoi? Pour faire un travail sur soi, il faut être prêt et il faut croire que je ne l’étais pas. Le changement est un processus et rien ne sert de le brusquer.
Quand on a passé le cap de mieux se comprendre en tant que femme ou homme ( Pourquoi les hommes mentent et les femmes pleurent et pourquoi les hommes se grattent l’oreille et les femmes tournent leur bague), on en vient à se dire qu’il est temps que je m’améliore et c’est là que le développement personnel entre en jeu.
En gros, le développement personnel vise « la réalisation totale de soi, d’être bien en soi, de progresser vers les objectifs que l’on s’est soi-même fixé. En cela, le développement personnel est une démarche d’auto-construction où la personne prend en charge de façon volontaire son propre perfectionnement :
– soit en autonomie totale (lectures, écriture, réflexions…),
– soit en se faisant accompagner (coach, club de perfectionnement…). »
Source: http://www.ateliers-coaching.fr/quest-ce-le-developpement-personnel/
Très souvent, on se plaint de ci ou ça: ma copine est invivable, mon mec est un menteur, chantal est une vraie commère… bref, on a toujours tout un tas de raisons de rouspéter car nous estimons à tort ou à raison que c’est l’autre qui a un problème. Voilà ce qu’il y a d’étrange c’est qu’il y a de grandes figures qui ont prôné une démarche déroutante. Plutôt que de voir les gens changer, nous devons « incarner le changement que nous voulons voir dans le monde ».
Gandhi était l’inspirateur de cette pensée; ainsi plutôt que réagir proportionnellement à une attaque, il faudrait accepter de travailler sur soi de sorte à apporter une réponse pacifique mais efficace qui forcerait votre vis à vis à réfléchir et à vous considérer autrement.
Je sais c’est un peu métaphysique tout ça. Mais ça marche!
Aussi, ne vous forcez pas, les choses qu’on réussi le mieux ce sont celles pour lesquelles on est prêt. Ce doit être tel un feu ardent qui vous brûle. Quand vous consentirez à vous laisser consumer, soyez patient, savourez chaque pas. Ceci me fait penser que j’ai pris l’exemple du feu comme ça; révélateur n’est pas? Vous ne voyez pas? Je vous le dis cadeau, dans plusieurs cultures le feu PURIFIE.
Avant de conclure, je veux juste vous demander d’être courageux et d’accepter d’être ÉGOÏSTE (oui c’est pas un défaut à tous les coups). Courageux car dans votre processus de changement vous entendrez des gens et mêmes parfois vos proches vous faire des remarques désobligeantes; Égoïste tout simplement parce que vous devez vous recentrer sur vous, être meilleur pour vous, pour ainsi mieux être avec les autres.
N’oubliez pas, vous devez incarner le changement que vous voulez voir dans le monde.
A très bientôt pour une autre séance.
Ton article résume entièrement la période actuelle de ma vie. J’ai l’impression de devoir me recentrer sur moi pour pouvoir être de nouveau heureuse en société. Tu me fais remarquer que je n’ai toujours pas lu de Coelho. Je note sur ma liste de prochaines lectures.
Je te souhaite de persévérer car plus tu avanceras plus tu te sentiras épanouie… si tu en sens la nécessité laisse toi aller…. Tu peux bien sur te tourner vers Paolo Coelho ( ce qui est bien avec lui c’est que même si tout ses livres abordent le développement personnel, chaque bouquin se consacre à une thématique précise); il y a également Petit Traité de vie Intérieure de Frédéric Lenoir qui est un petit bijou de lecture.
😉
bel article. je pense aussi que pour arriver au bout de voyage, il faut avoir un plan. Connaître les obstacles et planifier comment les éviter. Un projet qui n’est pas planifié reste de l’ordre de l’abstraction.
Chacun de nous connaît ses propres chantiers… il est évident qu’il faut les identifier et procéder étape par étape
C’est beau et cela résume bien mon vévu depuis Septembre 2013. De ce chantier, sont nés: un blog (que je t’invite instamment à visiterlol), une nouvelle vision du carême et une personne qui me ressemble beaucoup plus,animée d’un feu ardent (oui j’adhère aussi à l’image du feu). J’ai eu la chance d’avoir un coach, rencontre unique faite pil poil au bon moment.C’est un boulot intense de tous les jours mais c’est un boulot que j’adore et que je recommande à tous. Très beau post en tout cas, qui je l’espère fera des émules
Merci beaucoup. Peux tu partager ton expérience avec nous ? Moi mon chantier vendredi saint de l’année dernière et c’est bête car je ne me suis pas rendue compte que j’étais déjà dans le process. C’est une bénédiction et j’espère arriver au bout des travaux.
Ps je me suis inscrite chez toi. Peace 😉
En résumé, je bosse dans une boîte anglo-saxonne où la performance est aussi importante que le comportement et on peut perdre son taff pour ce dernier. Je me suis retrouvée dans cette situation difficile, parce que je n’arrivais pas à gérer mes émotions (très colérique). J’ai compris que pour moi-même je devais comprendre d’où venait toute cette rage en moi parce que j’avais le souvenir d’avoir été une personne différente dans ma jeunesse. Ca a été très dur de me rendre compte qu’en fait j’avais laissé certaines difficultés de mon passé prendre le contrôle et je n’avais plus beaucoup d’amour pour moi-même. J’étais donc constamment sur la défensive, persuadée qu’on voyait en moi ce que moi je voyais. L’ami qui est devenu coach m’a aidé à faire le chemin dans le passé pour comprendre la source de la rage et m’aider à me pardonner. Le carême m’a aidé à aller plus loin. Mon église avait en effet bati un programme de méditation de 40 jours sur le thème des béatitudes. Le pardon de soi et le pardon aux autres étaient clefs pendant ce programme. J’ai laissé la prière faire son travail et me voilà libérée lol. Je continue à bosser d’arrache-pied et surtout j’apprends à lâcher prise: aucune rancoeur, aucune peine. Soit je l’exprime pour tourner la page, soit je l’abandonne tout simplement. Je retrouve mon “moi profond” et je suis beaucoup plus sereine et forcément moins colérique. Voilou. Hope it helped. Merci pour le “Follow”. Bisous.
Ha ha ha chapeau. Je reviendrai vers toi quand je préparerai l’article sur le pardon. C’est un vrai défi en soi. J’ai moi même voulu essayer mais ça m’a laissé en route comme on dit chez moi.
Coe on dit chezz nous (lol tape des mains si t’es k-mer). No Palaba, faudra revenir. Chez moi aussi ca n’a pas été facile mais ce que j’ai compris c’est qu’il ne faut pas forcer. Je repense encore à un moment magique à l’église, où la prière m’est venue toute naturellement “Seigneur donne-moi la force de pardonner à…” alors que chaque jour je mettais ça soi-disant en prière. Mais pardon ne signifie pas oubli ou naiveté.
PS: en attendant, toujours sur le thème du pardon, je te conseille ce post: http://wp.me/p3aGEL-aJ